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Une astuce pour réduire les papiers jetés sur la voie publique

Une astuce pour réduire les papiers jetés sur la voie publique

Cela se passe en Angleterre… exaspérée par les papiers jetés sur la voie publique, une épicière a eu l’idée géniale de marqueur au feutre indélébile le nom des enfants sur les emballages des produits achetés chez elles. Cela a réduit de 40% les déchets sur le trottoirs!

Exaspérée par les déchets traînant un peu partout, cette commerçante a voulu réagir. Sur chaque papier de bonbon, chaque paquet de chips et chaque cannette de soda, Yvonne Froud a noté au feutre indélébile le nom des acheteurs espérant ainsi qu’ils n’oseraient plus jeter leurs détritus n’importe où. La technique a fonctionné, Ollie Williams, âgé de 8 ans, en témoigne : « Je n’ai pas voulu jeter mon paquet car il y avait mon nom dessus ».

Au vu du succès de l’expérience, elle envisage aujourd’hui d’étendre la méthode aux achats effectués par les adultes.

Source: Zigonet

De l’importance de la responsabilité


Cette histoire n’est sans pas rappelé d’autres histoires où simplement en matière d’écologie, de citoyenneté, il suffit parfois de trouver des solutions responsabilisantes.. Car responsabilité, citoyenneté va de sucroit avec écologie, propreté et respect du bien public.

Une idée à élargir


Cette idée est des plus inspirantes… Comment rendre les gens plus responsables des choses qu’ils jettent? Marqueur leur nom est astucieux. A quel autre domaine cela pourrait s’appliquer? Dans le e-commerce, marquage sur les emballages?

Une idée réplicable?


Il faut quand même savoir que cela se passe dans un village, avec une épicière qui connaît bien sa clientèle.
Et que cela se complète avec un système intelligent de responsabilisation. Car malgré cela, il y a quand même des enfants qui jettent ces emballages/déchets.

La commerçante dans ce cas là, a une petite discussion avec le coupable, bannit temporairement l’enfant d’acheter chez elle et l’invite à participer à des campagnes de ramassage de déchets jetés sur la voie publique dans le village et ses alentours, comme conséquence.

Elle donne même des œufs de Pâques en chocolat à ceux qui participent volontairement à ces opérations. Une vrai politique locale mélangeant astucieusement la carotte et le bâton pour rendre le village plus propre!

Interdire ses clients pour comportement irresponsable, c’est déjà rare et fait preuve d’un courage. Cela va à l’encontre de l’idée du client « roi », à qui, selon certains, il faudrait limite laisser tout faire et tout tolérer!

Bravo, bravo et encore bravo à Yvonne Froud!
Pour plus d’informations,
– Astucieux système pour lutter contre les papiers jetés sur la voie publique (Source Zigonet)
– Grande-Bretagne – L’opération « rues propres » de Joys l’épicière

En anglais
Store owner takes on litterbugs (BBC)
– Gloucestershire shopkeeper uses pen to beat litter louts

Documentaire Vidéo: Biutiful Cauntri, la crise des déchets de Naples, le bel exemple d’un « développement non durable »

Documentaire Vidéo: Biutiful Cauntri, la crise des déchets de Naples, le bel exemple d’un « développement non durable »

Biutiful Cauntri (Beautiful Country) est un documentaire discret sorti cet été qui parle de l’Italie…et comme son titre l’indique, (titre tout autant bien trouvé), décrit simplement comme les paysages que l’on peut connaitre de l’Italie du Sud est en train petit à petit en train de se transformer en décor dignes de films apocalyptiques: déchets, feux de nuit, militaires, zones contaminées…

Cela se passe près de chez nousà Naples: Mozarrela contaminée, décharges sauvages, incendies de déchets sauvages, mafia, … crise environnementale et crise sociale, l’exemple de Naples est un bel exemple de « développement non durable » au sens où nous l’entendons chez Tout allant vert (voir notre guide du développement durable).

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Vidéo Les Eco-mafias: faire de l’argent à tout prix – exemple de l’Italie et des déchets

Vidéo Les Eco-mafias: faire de l’argent à tout prix – exemple de l’Italie et des déchets

Suite à notre précedent billet « Les Eco-mafias: faire de l’argent à tout prix – exemple de l’Italie », nous vous mettons le lien vers la vidéo de C dans l’air de France 5 – émission du 23 mai 2008, avec Yves Calvi, Massimo Nava, Clotilde Champeyrache, Fabrice Rizzoli, Fabio Liberti.

Pour visualiser la vidéo…

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Les Eco-mafias: faire de l’argent à tout prix – exemple de l’Italie et des déchets

Les Eco-mafias: faire de l’argent à tout prix – exemple de l’Italie et des déchets

Dans notre guide du développement durable, nous expliquions que la situation n’est pas « durable » si l’équilibre économie-sociale-environnementale n’était pas respecté. Prenons les extrêmes. Les mafias, selon nous, représentent de ce qu’il y a de plus d’extrême justement dans le déséquilibre économie vs environnement.

Les mafias sont quelque part selon nous une forme extrêment sauvage et aggressive du « capitalisme » (au sens recherche du profit): faire du profit à tout prix au détriment des êtres humains et de la biodiversité (braconnage, pêches interdites, traffic d’êtres humains…), non respect des règles communes, utilisation de la peur et de la violence, favorisation absolu de l’interêt particulier et privé au détriment de l’interêt collectif et du bien-être commun.

Pour les mafieux: l’appât du gain facile

En Italie, quelques mafias se sont appropriés le secteur de l’environnement, en proposant leurs propres services de collecte et de traitement de déchets. On les appelle les « éco-mafias ».

Sauf que bien sûr vous le devinerez, rien n’est traité. Tout est jeté ou enfoui n’importe où dans les campagnes, jeté à la mer, enfouis sous terre, mélangeant déchets ménagers, toxiques… générant pollutions, problèmes de santé, problèmes d’hygiène, etc. Ainsi la fameuse « Mozarella » est désormais considéré à risque par certains pays.

Bref, pour un développement durable, il est nécessaire et important de lutter contre le crime organisé et les mafias qui peu à peu exportent leurs méthodes. Apparemment, ces pratiques d’éco-mafias font des émules auprès d’autres mafias dans le monde et semblent vouloir répliquer, façon de parler, ce « business model » car cela rapporte beaucoup d’argent. Quand on connait le nombre de tonnes de déchets que l’on produit, il y a là un potentiel énorme.

Pour les clients de la mafia: un traitement des déchets peu coûteux / aveuglement par le prix

Mais il faut ajouter que ce système fonctionne car certains clients de ce type de système « ferment » les yeux sur les méthodes employées. Ils ne se posent pas la question pourquoi certaines entreprises (entreprises écrans tenus par la mafia) proposent des tarifs jusqu’à 80% moins chers que la normale.

L’aveuglement des gens par le prix!

C’est moins cher certes? Mais personne ne se pose la question pourquoi c’est moins cher! Bref, les problématiques de développement durable (sous-traitance) se posent bel et bien là sauf que cela se passe en Europe, à l’intérieur d’un pays développé comme l’Italie et non dans un de ces pays lointains comme la Chine, l’Inde ou ceux d’Afrique.

Nous vous invitons à visualiser la vidéo (elle ne sera bientôt plus disponible) de C Dans l’Air de France 5 qui traite le sujet de manière complète: Naples : les poubelles de la mafia, émission du 23 mai 2008.

Lien: https://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_article=2908