Que laissons nous aux générations futures? Le magazine Capital tente d’y répondre en partie

Que laissons nous aux générations futures? Le magazine Capital tente d’y répondre en partie

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Le magazine Capital du mois d’Août 2006 à l’occasion de ses quinze ans sort un dossier « La France de demain ». Ce dossier nous semble très intéressant et nous invitons nos lecteurs à le parcourir à l’occasion. En effet, quelque part ce dossier tente de répondre à la question « Que laissons nous aux générations futures? » d’un point de vue strictement socio-économique. Pour nous, ce dossier est un vrai sujet de développement durable (si l’on reprend la définition de Bruntland). Et il faut reconnaître que cela ne va pas être facile (en plus d’un environnement subissant réchauffement climatique, pollution, toxicité…).

Extraits du magazine

« des cadeaux empoisonnés sous un un sapin plein d’épines […] voilà ce que nous allons laisser à la génération montante », « Une dette abyssale à rembourser et nos retraites à financer », « Finances publiques, recherche, enseignement, emploi, […], déficits sociaux… De quelque côté que l’on se tourne (à l’exception peut être de notre système de santé, hors de prix mais performant)… »

Comme vous l’avez peut être lu dans notre guide, notre développement ne peut être que durable si l’équilibre est respecté entre l’homme, l’environnement et l’argent. Ecologie, social et économie sont des composantes aussi importantes les unes que les autres pour aller vers un développement durable.

Pour ceux qui connaissent les problématiques environnementales (réchauffement climatique, pollution, etc…), nous savons plus ou moins quel environnement nous allons laissé aux générations futures, peut être un peu moins sur le système socio-économique que nous leur léguons.

Le dossier de Capital nous semble faire une très bonne synthèse de ce que nous savons plus ou moins déja:
– A travers un comparatif que dresse la rédaction, il semble qu’en 15 ans, les problèmes de société n’aient pas été résolus et semblent s’être aggravés. On parlait déja à l’époque des problèmes des banlieues, du déficit de la Sécu, de l’emploi des jeunes avec des projets d' »adapter les cursus universitaires au marché du travail », … rien ne semble avoir changer et selon la rédaction, rien ne semble être fait.

Ainsi nos jeunes ‘pragmatiques’ et ‘optimistes’ selon la rédaction semblent savoir à quoi ils s’attendent:

Education: « Un système éducatif inadapté (les 2/3 des étudiants abandonnent avant la fin de la deuxième année et une bonne partie des autres poursuivent dans des filières sans issue) », « une éducation […] gérée […] en dépit du bon sens, avec comme principal objectif le bien-être de la corporation des professeurs », « des budgets de misère pour nos facs… »
Dettes sociales: « Trou de la Sécu toujours vertigineux et celui des retraites abyssal », « Un système de protection sociale éléphantesque […] En plus de combler leurs propres déficits, [ils] devront honorer la dette abyssale que nous auront léguée ([…] 66% du PIB) et payer rubis sur l’ongle l’addition de nos pensions de retraites. »
Compétitivité économique affaiblie: « Rien fait encore pour doper notre compétitivité, étoffer notre réseau de PME ou encourager la recherche », « nos inventions sont peu nombreuses », « nous avons délaissé la recherche »

Bref, cela s’annonce pas très facile pour les générations futures (dont nous pensons faire parti). Cela pourrait amener à d’autres débats récurrents dans le développement durable: équité inter-générationnel, comment donnez voix aux générations futures?, etc…

Nous vous invitons à lire le dossier et partagez sur ce blog vos réactions.

– Découvrez le sommaire du magazine Capital (N° 179, Edition du Mois d’Août 2006) ici.

David & Anne-Sophie, les fondateurs de Toutallantvert.com

3 réflexions sur « Que laissons nous aux générations futures? Le magazine Capital tente d’y répondre en partie »

  1. Il est certain que les professeurs ne se plaignent jamais , tout cela grâce à leur bien-être bien connu…

    Le système de la faculté est effectivement largement perfectible, mais mettre la responsabilité sur le dos de tous les professeurs, non merci. Je rappelle qu’ils réclament plus de moyens pour travailler enfin dignement (surtout dans les ZEP et APV).

  2. Arnaud, je partage votre avis, les professeurs ne font que leurs boulots et parfois il faut voir les conditions… surtout les jeunes profs sans expérience envoyés dans les ZEP sans moyens ni accompagnement. Bref ce sont encore les plus jeunes qui en payent le prix.

    Quand à la note de la rédaction de Capitale, il faut voir ce qui est sous-entendu par ‘bien être de la corporation des professeurs’. Là je vous invite à contacter les auteurs de l’article. Cela en effet peut donner à plusieurs interprétations.

    Dans tous les cas, je vous invite à lire le dossier en entier, il y a beaucoup de choses intéressantes. Avec certaines, on peut être d’accord, d’autres pas.

    David

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