Le pape se met au développement durable!
Avec ce titre accrocheur, nous voulions vous attirer l’attention même sur la notion de développement durable. Le pape Benoit XVI et son prédécesseur Jean-Paul II semblent avoir bien saisi ce qui pour nous s’apparente à la notion de développement durable que nous avons développé chez Tout allant vert. ( Voir notre livre électronique « Papa, Maman, c’est quoi le développement durable? »).
En effet si bien des gens associent uniquement développement durable à l’environnement et à l’éco-citoyenneté, le développement durable dépasse largement ce champ pour s’inscrire de manière transversale dans une logique à la fois environnementale, sociale et économique.
Quand on part d’un point de vue environnementale, la question du développement durable aboutit forcément à la réflexion: pourquoi en sommes nous là (l’état environnemental de la planète)? et nous force à regarder dans le passé pour essayer de comprendre. Et forcément, on remonte toujours à la question de l’argent (réduction de coûts, externalisation des coûts, etc.) , la logique du profit et plus globalement le capitalisme sous sa forme actuelle.
Jusqu’où sommes nous prêt pour faire de l’argent (la logique du profit)? Prêt à écraser et sacrifier des hommes, à surexploiter notre environnement? Pas besoin d’être pape, ni chercheur pour comprendre cela. Mais c’est ce qu’a réitéré le Pape Benoit XVI ce dimanche.
Capitalisme et distribution équitable des richesses ne sont pas contradictoires, a dit le pape bavarois lors de sa bénédiction dominicale. Mais la quête du profit, a-t-il poursuivi, ne doit pas aller sans contrôle.
« Les urgences de la famine et de l’environnement démontrent avec une clarté croissante que la logique du profit, si elle prévaut, accroît la disproportion entre les riches et les pauvres et mène à une exploitation ruineuse de la planète », a poursuivi le chef de l’Eglise catholique.
« Le capitalisme ne doit pas être considéré comme le seul modèle valable d’organisation économique », a-t-il insisté, reprenant les mots de son prédécesseur, Jean Paul II.
Source: Depêche Reuters