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E-commerce: l’impact de l’OTAN sur le e-commerce ;-)

E-commerce: l’impact de l’OTAN sur le e-commerce ;-)

Avec ce titre accrocheur, digne du poisson d’avril, nous voulions simplement partager avec vous cette information.
En ce moment, 3 et 4 avril a lieu la réunion de l’OTAN à Strasbourg et cela semble avoir un impact assez conséquent pour que La Poste affiche ce message sur son site (au niveau du suivi Coliposte):

laposte_otan

« Les mesures de sécurité mises en place pour le sommet de l’OTAN le prochain 3 et 4 avril prochains à Strasbourg risquent de pertuber la distribution des colis. Nous vous prions de vous excuser pour la gêne occasionnée » (dixit Coliposte)

Bref on n’imagine même pas toutes les mesures de sécurité prises pour ces 2 journées: libre à vous d’imaginer que cela peut être pour La Poste: interdiction de livrer des colis dans certains endroits, scan/détection d’engins explosifs au niveau des colis livrés, vérification de l’identité du personnel, … bref pas de chance laissé au hasard concernant toutes sources de danger potentiel pour les acteurs de l’OTAN. Ca rigole pas du tout mais pas du tout!

Et puis pour nos amis strasbourgeois, ca être un peu compliqué pour se déplacer et rentrer chez soi.

E-commerce: Blocage des paiements CB du Crédit Mutuel – Mastercard

E-commerce: Blocage des paiements CB du Crédit Mutuel – Mastercard

Nous venons de l’apprendre en ce jour de vendredi 13 (décidément), tous les paiements effectués par carte bancaire du Crédit Mutuel – Mastercard sur des systèmes de paiement électronique(ATOS, solution utilisé par une majorité de e-commerçants ayant le système de paiement par CB) sont systématiquement refusés. Le problème est en cours de réglage.

Comment identifier ce problème?

Le problème s’identifierait par des paiements refusées avec code de retour 30 et « 3D_ATTEMPT » indiquant que « Le commerçant et le porteur de la carte sont inscrits au programme 3-D Secure mais l’acheteur n’a pas eu à s’authentifier (le serveur de contrôle d’accès de la banque qui a émis la carte n’implémente que la génération d’une preuve de tentative d’authentification). »

D’après nos statistiques, ce problème de code de retour 30, a déja été expérimenté dans la période du 10/10/08 au 13/10/08 touchant d’autres banques (La Poste, Banque Populaire, Société Générale…) et depuis le 26/02/08 avec le Crédit Mutuel.

La faute à 3D-SECURE?
Du coup, des tas de commandes sont perdus pour les e-commerçants. Ce problème serait lié à 3D-SECURE et un problème au niveau d’ATOS et de la banque concernée. Déja que certains ecommerçants n’étaient pas très motivés pour implémenter 3D-SECURE (car risque de pertes de commandes)…

cette histoire a de quoi en rajouter (voir 3D-SEcure m’a tuer par Bagatelles, 3D-Secure mais pas pour tout de suite dans le Blog à Bulles).

Quand sera résolu ce ce problème?
D’après le service technique de la banque, le problème devrait résolu dans les jours à venir, peut être courant de la semaine prochaine. En attendant, il faut absolument avertir vos clients sous peine de les perdre définitivement.

Patientons donc… et comme avec tous les problèmes des prestataires (logistique, banque,…), c’est votre image qui en prend un coup alors que c’est indépendant de notre bonne volonté! Ici, on notera le manque de communication habituelle des banques, à l’image de 3D-SECURE.

Ecommerce: les fraudeurs étrangers n’hésitent pas à recruter des « mules » en France

Ecommerce: les fraudeurs étrangers n’hésitent pas à recruter des « mules » en France

Merci à Bruno pour son témoignage sur notre blog (et actuellement à la recherche d’un emploi de gardien, en couple, si ca peut aider!). Ainsi Bruno confirme l’idée que les fraudeurs / arnaqueurs n’hésitent pas à ruser, en essayant de recruter des « mules » en France sur Internet (via les forums, sites d’emploi, sites de petites annonces – sous couvert d' »emploi à domicile »), pour se faire réexpédier la marchandise frauduleusement achetée sur les sites de e-commerce francophones. Sont principalement visées les sites e-commerce vendant des produits à forte valeur ajoutée (type hifi, audio, informatique) mais pas uniquement.

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Ecommerce, loi, VAD: les risques pour les fraudeurs

Ecommerce, loi, VAD: les risques pour les fraudeurs

Dans le monde du e-commerce, nous sommes tous à dire que tous les risques en cas de fraude sont portés sur le ecommerçant et nous sommes en effet très mal protégés. Tous les risques se retrouvent côté marchand en cas de fraude. Mais qu’en est il des fraudeurs? Savent ils le risque qu’il court? C’est une question que nous nous sommes posés.

Tous les risques cotés marchand
Ce n’est pas Daniel qui va dire le contraire, ni Greg, ni le Journal du Net (en 2004) ni Benoit, juriste qui confirme bien qu’au final, la victime c’est le e-commerçant (et pas la banque ou la victime présumée détentrice de la carte bancaire). Certains apprennent parfois à leur dépend que la banque ne prend aucun risque. Le banquier, selon Anne de Cap, peut même décider d’enfoncer le clou, à qui le banquier a réclamé des frais supplémentaires pour le traitement de la fraude (en plus de retirer l’argent du compte sans préavis). On hallucine!

3D Secure: le sauveur?
D’ailleurs, nous allons peut être sauvé par 3D Secure, le grand messie? Nous vous en parlions il y a quelques temps (voir billet ici), OliverBlog nous indique que 3D SECURE sera peut être généralisé à la rentrée au 1er octobre 2008 (voir billet). Mais ce n’est pas encore gagné.

Les risques juridiques pour les fraudeurs

Après une brève recherche, on découvre que les fraudeurs encourent jusqu’à 5 ans de prison et 375 000 euros d’amende, pire si c’est un fonctionnaire (7 ans de prison et 750 000 euros d’amendes), si c’est fait en bande organisée c’est 10 ans et 1 000 000 euros. (article 313.1 et 313.2 du Code Pénal)

Si nous avons bien compris le texte, tentative d’escroquerie = escroquerie = mêmes punitions. (article 313.3). Alors qu’elle soit réussie ou pas l’escroquerie, le ou les auteurs encourent les mêmes risques.

Pire encore si c’est un de vos concurrents qui font ces agisssements: risque de fermeture, etc.

. Réference: article 313.1 à 313.3 du Code Pénal français

Extraits:

« L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manoeuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. »

Les risques pour la banque
L’information est à confirmer, mais il semble possible de se retourner contre la banque si celle-ci a prelevé des commissions sur les opérations frauduleuses (5 ans de prison et dissolution judiciaire pour recel de fraude) et si elle prélève des sommes indues sur les comptes bancaires des ecommerçants (car abus de confiance). A confirmer par les textes de loi.

Bref, au nombre des fraudes qui sont effectués sur Internet, ne devrait on pas « punir pour l’exemple » ce qui se font attrapés? La FEVAD, ACSEL et autre associations d’ecommerçants ne devraient elles pas se constituer en partie civile à chaque affaire de fraude?

Cela rendrait exemplaire ces affaires, et dissuaderaient certains d’essayer (espère t-on …!!!)