Archives de
Category: Entreprenariat

Rencontrez 3 éco-entrepreneurs ce mardi 9/12 à Paris

Rencontrez 3 éco-entrepreneurs ce mardi 9/12 à Paris

Le « green business » ou le business façon « développement durable » est dans l’ère du temps et quelque part, tant mieux! On ne peut que s’en réjouir. De nombreuses initiatives fleurissent sur le marché. Les étudiants sont de plus sensibilisés à la question et nombreux sont ceux d’entre eux qui veulent travailler en relation avec le domaine de l’écologie et le développement durable.

Un groupe d’étudiants de l’ESCP-EAP nous a contacté pour parler de leur projet. Dans une optique de sensibiliser les entrepreneurs en herbe, et leurs camarades « c’est green et ça marche », il lance une conférence sur les éco-entrepreneurs ce mardi 8 décembre à Paris.

Lire la suite Lire la suite

Achats verts: A la recherche de matériel high-tech informatique écologique!

Achats verts: A la recherche de matériel high-tech informatique écologique!

Actuellement à la recherche de matériel informatique professionnel, je me suis demandé s’il existait du matériel informatique plus écologique que d’autres. Et en effet, il est possible trouver quelques informations intéressantes.

Greenpeace : l’ONG qui pointe du doigt les bons des mauvais constructeurs
D’abord on trouve le classement de Greenpeace des constructeurs informatiques. Celui-ci donne surtout de précieuses informations concernant la politique environnementale de ces entreprises: utilisation de produits toxiques, PVC ou RFB. Greenpeace en est à sa « 8ème édition du Guide pour une high-tech responsable » (dernière édition Juin 2008). L’objectif de ce guide, c’est de faire évoluer les constructeurs sur le plan environnemental en pointant du doigt.

Ici l’information intéressante, c’est surtout d’identifier les entreprises les plus responsables de ceux qui le sont un peu moins et celles qui globalement offrent des produits les moins toxiques sur leur marché. Ce qui est bien dommage, c’est que l’étude s’appuie essentiellement sur le marché grand public (et non pas professionnel).

Cependant l’information n’est pas suffisante à des choix plus techniques, c’est là qu’intervient un autre site. Concrètement à l’usage, les machines se doivent à la fois d’être le plus éco-efficace possible (surtout d’un point de vue énergétique) et le moins bruyant possible. Ce sont deux de mes critères principaux ici au vu de la nature des produits.

Climate Savers Smart Computing Initiative du WWF: les produits high-tech les plus efficaces énergétiquement

Un consortium emmené par le WWF International semble avoir lancé une initiative le CSCI (Climate Savers Smart Computing Initiative) pour identifier les produits informatiques les plus éco-efficaces.

Selon 01net, « le CSCI s’appuie sur des critères techniques assez draconiens. Les PC doivent respecter les conditions du programme américain (*) Energy Star, c’est-à-dire un rendement de 80 %, quelle que soit la charge d’exploitation. Ce critère sera porté progressivement à 90 % d’ici à 2010. Pour les serveurs, figurer dans le catalogue est encore plus difficile. Ils doivent avoir un rendement de 85 %, critère qui sera porté à 92 % d’ici à 2009 »

Ici ce qui est intéressant, c’est que produits grand public et professionnels (type serveurs) sont listés, toutes marques confondues. A cela s’ajoute les caractéristiques traditionnels qu’on recherche dans un produit et on peut s’orienter déja sur le plan matériel informatique pour des produits plus verts.

Voilà en espérant qu’avec ces informations, nous saurons trouver notre petit bonheur! Il y a aussi le blog GreenIT.fr qui peut vous donner quelques pistes de produits informatiques plus verts.

David de TOUT ALLANT VERT

Pour plus d’informations
– Téléchargez le 8eme guide pour une high-tech responsable.
– Article de 01Net Un guide d’achat en ligne de PC et de serveurs écologiques (30/11/07).
– Le site: Climate Savers Computing

Ecommerce, loi, VAD: les risques pour les fraudeurs

Ecommerce, loi, VAD: les risques pour les fraudeurs

Dans le monde du e-commerce, nous sommes tous à dire que tous les risques en cas de fraude sont portés sur le ecommerçant et nous sommes en effet très mal protégés. Tous les risques se retrouvent côté marchand en cas de fraude. Mais qu’en est il des fraudeurs? Savent ils le risque qu’il court? C’est une question que nous nous sommes posés.

Tous les risques cotés marchand
Ce n’est pas Daniel qui va dire le contraire, ni Greg, ni le Journal du Net (en 2004) ni Benoit, juriste qui confirme bien qu’au final, la victime c’est le e-commerçant (et pas la banque ou la victime présumée détentrice de la carte bancaire). Certains apprennent parfois à leur dépend que la banque ne prend aucun risque. Le banquier, selon Anne de Cap, peut même décider d’enfoncer le clou, à qui le banquier a réclamé des frais supplémentaires pour le traitement de la fraude (en plus de retirer l’argent du compte sans préavis). On hallucine!

3D Secure: le sauveur?
D’ailleurs, nous allons peut être sauvé par 3D Secure, le grand messie? Nous vous en parlions il y a quelques temps (voir billet ici), OliverBlog nous indique que 3D SECURE sera peut être généralisé à la rentrée au 1er octobre 2008 (voir billet). Mais ce n’est pas encore gagné.

Les risques juridiques pour les fraudeurs

Après une brève recherche, on découvre que les fraudeurs encourent jusqu’à 5 ans de prison et 375 000 euros d’amende, pire si c’est un fonctionnaire (7 ans de prison et 750 000 euros d’amendes), si c’est fait en bande organisée c’est 10 ans et 1 000 000 euros. (article 313.1 et 313.2 du Code Pénal)

Si nous avons bien compris le texte, tentative d’escroquerie = escroquerie = mêmes punitions. (article 313.3). Alors qu’elle soit réussie ou pas l’escroquerie, le ou les auteurs encourent les mêmes risques.

Pire encore si c’est un de vos concurrents qui font ces agisssements: risque de fermeture, etc.

. Réference: article 313.1 à 313.3 du Code Pénal français

Extraits:

« L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manoeuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. »

Les risques pour la banque
L’information est à confirmer, mais il semble possible de se retourner contre la banque si celle-ci a prelevé des commissions sur les opérations frauduleuses (5 ans de prison et dissolution judiciaire pour recel de fraude) et si elle prélève des sommes indues sur les comptes bancaires des ecommerçants (car abus de confiance). A confirmer par les textes de loi.

Bref, au nombre des fraudes qui sont effectués sur Internet, ne devrait on pas « punir pour l’exemple » ce qui se font attrapés? La FEVAD, ACSEL et autre associations d’ecommerçants ne devraient elles pas se constituer en partie civile à chaque affaire de fraude?

Cela rendrait exemplaire ces affaires, et dissuaderaient certains d’essayer (espère t-on …!!!)

Billet solidaire: l’affaire des Entreprenautes Associés et de Web Réputation

Billet solidaire: l’affaire des Entreprenautes Associés et de Web Réputation

Arrivant un peu après la bataille (s’il y en a eu une), nous nous mettons à jour de cette histoire hallucinante concernant nos amis ecommerçants parisiens les Entreprenautes Associés (Mathilde de Bagatelles, Mr Boo de HelloTipi). Merci à Benoit de NetOcéan pour son billet. D’abord nous sommes complètement solidaires de nos amis ecommerçants et nous voudrions vous donner notre point de vue sur le sujet.

Cette affaire a fait un énorme buzz sur la toile, initiée par les billets de Mathilde et de MrBoo.

En résumé, des personnes ont déposé plainte et réclame 15 000 euros de dommages et interêts via un avocat contre les Entreprenautes Associés (une association informelle d’entreprenautes aka entrepreneurs internautes) sous pretexte que la marque ‘Entreprenaute’ leur appartient. Ce terme est semble t-il devenu courant sur le web. Mais apparemment récupérer la marque n’interesse pas ces invidivus. De notre point de vue, cela soulève plusieurs problèmes

1°) L’appropriation des termes du bien public par le privé
Déja évoqué lors de l’affaire de Momo le Homard (avec le numéro 29) et sensibilisé par l’histoire derrière le mot « empreinte écologique », il y a un réel souci citoyen de notre point de vue au niveau des dépôts de marque.

En effet, ici, ce qui nous pose problème, c’est comment des termes issues du language courant/du bien public peuvent êtré accaparés par des interêts privées. Nous pouvons tout à fait comprendre pour une entreprise l’interêt de protéger une marque qu’on développe, rien de plus normal. L’exercice a ses limites si cette protection des marques se fait au détriment de l’interêt public.

Nos réponses de l’INPI ne nous avaient pas satisfaits et nous donnaient une légère impression que l’INPI et les sociétés de conseil en propriété intellectuelle ne sont que des organismes d’aide à la privatisation/l’instrumentalisation de termes publics pour des interêts privées et ceci sans garde-fou ni protection pour l’interêt public. C’est bien là où il y a un problème. Actuellement, rien n’empêche de déposer n’importe quel mot/néologisme courant/nouveaux termes.

2°) En justice, c’est la loi du plus fort économiquement (ou la loi du plus riche) ou de celui qui fait peur!
Second problème soulevé dans ce genre d’histoires: on a l’impression que c’est David vs Goliath sauf qu’ici c’est celui qui dispose de plus grandes ressources financières et juridiques qui a le plus de chance de gagner.

On aura déja vu ce genre d’histoires à l’américaine où un citoyen lutte désespéremment contre une grosse multinationale, qui eux disposent de moyens financiers pour faire trainer l’affaire et qui dispose d’un bataillon d’avocats, ce qu’un citoyen lambda ou une petite entreprise ne dispose pas.

Devant le fait que 15 000 euros de dommages et interêts sont demandés, Mathilde et François n’ont pas vraiment cherché à se demander s’ils étaient dans leurs strictes droit d’utiliser la marque ‘Les Entreprenautes Associées » et nous pouvons les comprendre. Comme Mathilde le disait, à quoi perdre son temps pour une « pseudo appellation » informelle. Il n’y a ni enjeux financiers ni économiques derrière cela.

Mais n’était ce pas le but voulu? Faire peur … et soumettre l’autre devant la peur. Maintenant, la question qui tue, est ce que cette société qui attaque les Entreprenautes Associés est réellement dans son droit?

3°)Y a t-il réellement contrefaçon?

Maintenant, tant que cela ne sera pas tranché par la justice, rien ne permet de dire en théorie si l’usage des termes ‘Les entreprenautes associés’ contrevient à la marque ‘entreprenaute’. Il faudrait le retour d’un expert sur le sujet. Car il y a de nombreux critères à prendre en compte, notamment qu’il y a plusieurs termes utilisées ici.

Rien n’empêche d’avoir en France une dizaine de restaurants avec la même appellation tant qu’ils ne se marchent pas dessus et se limitent à leurs territoires par exemple, ce qui fait que vous pouvez avoir par exemple plusieurs restaurants locaux italiens qui s’appelle ‘Chez le pizzaiolo’ en France. Ou vous pouvez avoir plusieurs entreprises avec le même nom tant qu’ils ont des activités bien distinctes (et à condition qu’ils ne sont pas enregistrées dans toutes les catégories/classes de l’INPI).

Bref, seul l’avis d’un expert sur le sujet permettra d’évaluer les chances de garder ou non l’usage de ces termes.

En conclusion, cette histoire nous a fait bondir. Et ce problème ne changera pas tant qu’il n’y aura ni de garde-fous, ni de protections au niveau des dépôts de marque l’INPI. Car lorsqu’on dépose des marques, qui est censé protéger l’interêt public ici? Il n’y a personne! Et c’est bien là qu’il y a une faiblesse.

Une autre affaire similaire a lieu avec les termes ‘Web Réputation’. En tout cas, si le but caché est de faire du buzz sur ces entreprises qui portent plaintes, c’est réussi mais négativement pour nous en tout cas. Nous ne travaillerons jamais avec ces entreprises, cela c’est sûr.

Voir d’autres billets:
https://www.guim.fr/blog/2008/02/protegeons-notr.html
– https://www.neteco.com/126508-appartient-terme-entreprenaute.html
– https://www.01net.com/editorial/371864/-entreprenaute-ou-web-reputation-deux-termes-bannis-du-net-./?rss
– https://www.ajblog.fr/je-suis-un-entreprenaute-qui-surveille-sa-web-reputation
– https://www.business-garden.com/index.php/2008/02/17/peut_on_encore_etre_entreprenaute_today
– https://sylvain.wordpress.com/2008/02/19/je-suis-un-entreprenaute-qui-surveille-sa-web-reputation/
– https://news.namebay.com/nom-domaine/francais/juridique/a-qui-appartient-le-terme-entreprenaute.htm

E-commerce et sécurité (partie 2)

E-commerce et sécurité (partie 2)

Suite à une discussion sur le sujet avec Edwood, il nous est apparu important pour la démonstration et afin de vous rendre compte de l’importance de sécuriser ses scripts de vous donner quelques exemples d’URL de scripts « pirates » que l’on essaye de faire tourner chez vous. Que vous ayez une boutique, un simple blog ou autre… Si vous savez lire le code informatique, tant mieux pour vous sinon demandez à votre expert informatique et demandez lui ce que font les scripts suivants… Vous serez certainement très surpris.

https://210.176.70.186/cse.jpg
https://canalpt.net/catalog/images/12.txt
https://vps.istri.info/manual/secure.txt

Attention ,les URLs suivants ne sont pas permanents. Ils proviennent à notre avis de sites intermédiaires utilisés par les pirates.
A l’heure où vous lisez ces articles. Certains URL ne seront probablement plus accessibles.